Après 2 semaines de mauvais temps, où

il ne nous a été possible que de voir la

femelle dans l'aire, le ciel se dégage enfin.

Je retourne sur un point d'obs situé en aval du point d'obs principal, sur la crête. J'ai vu deux aigles tourner ensemble pendant la montée. Le début d'obs est calme : je me suis glissé sous le filet de camouflage près d'un buis et l'attente commence. Quelques passages d'aigles, mais trop loin pour prendre des photos. Le ciel se couvre, quelques gouttes. Je plie le filet, range l'appareil et sort la parka. L'orage gronde en face, mais pour le moment ça tient le coup de mon côté.

Le ciel se dégage finalement, il est 18h20. Je scrute l'aire et un rayon de soleil me permet d'apercevoir trois boules de plumes blanchâtres. Il y a trois aiglons à l'aire.

Je décide d'attendre encore une petite heure, histoire de voir si les parents ne rentrent pas avec une proie.

 

kilomètre, un homme, même un peu camouflé, ça ne passe pas inaperçu. Il s'approche toujours. Je commence à "mitrailler".Je suis un peu trop sous-exposé pour avoir de belles couleurs de plumage mais au moins une belle silhouette... Il ne se rend compte de ma présence qu'à une trentaine de mètres, freine brusquement pour s'écarter et se met à battre des ailes vigoureusement. Je continue à déclencher. Il finit par disparaître de l'autre côté de la montagne, je commence à remballer le matériel. Il est plus de 19h00, l'heure des braves. Un dernier coup de jumelles à l'aire : il n'y a plus que 2 aiglons visibles, aucun adulte. Je redescends...

25 MAI
Surgissant au-dessus du perchoir principal, un aigle royal adulte plane dans ma direction, sûrement une petite inspection tardive des crêtes. Je suis adossé à un rocher, les jambes sous le filet. Je prépare l'appareil en ne me faisant pas trop d'illusions. Pour un rapace capable de repérer une marmotte à plus d'un
Suite le 8 juin